Les critères de l’autonomie
Une fois le désir d’autonomie concrétisé par la décision de quitter notre lieu de vie, nous avons recherché un terrain. Les critères étaient très simples pour notre projet : ensoleillement pour les panneaux et précipitations pour les cuves à eau. Sur une carte de France, on peut voir les choses ainsi.
Une fois ces cartes croisées avec le prix au mètre carré, il ne nous restait – en 2021 – que le Sud de la Corrèze, l’Est du lot, le Nord de l’Aveyron et une très grande partie du cantal. L’Ariège n’était pas mal non plus.
Les disponibilités effectives
Les cartes des températures, de la densité de population ou du climat ne nous ont pas apporté grand-chose par la suite. Le critère le plus important pour trancher a été la disponibilité effective des terrains. Nous cherchions un terrain de plus 5000 m2, en légère pente, non viabilisé et avec quelques arbres. Nous cherchions également une vue ! Autant le dire tout de suite, ces terrains ne courent pas les rues. Malgré une surface plus réduite que celle que nous espérions, notre terrain nous a immédiatement plu quand nous l’avons vu pour la première fois.
Pas trop isolé quand même
Avant notre première visite sur site, nous avons tout de même regardé la nature des services de proximité. En effet, pour construire, il faut aussi pouvoir louer une pelle ou faire venir un terrassier, disposer d’artisans si l’on ne veut pas tout faire, pouvoir acheter des matériaux à une distance raisonnable et disposer d’école ou de transports scolaires quand on a des enfants. En bref, il est sage de ne pas se créer trop de difficultés, car on en trouve suffisamment lors de l’autoconstruction. Personnellement, nous avons trouvé que Google Maps était d’une redoutable efficacité pour nous assurer que tout ce dont nous avions besoin était bien disponible proche des terrains considérés.