Pas de grande dalle en béton, ni tenon, ni mortaise et aucune coupe mi-bois. Seulement des petites semelles ferraillées sur lesquelles de nombreux assemblages moisés – réalisés en trois couches – viennent s’appuyer.
Les assemblages sont réalisés au sol, puis hissés poteau par poteau ou dans leur intégralité. Dans le premier cas, la verticalité est assurée à l’aide d’un niveau et maintenue grâce aux éléments voisins. Dans tous les cas, les assemblages sont ancrés à l’aide de la semelle et maintenus grâce aux lames de fer plat pré-percées scellées dans cette dernière.
Les plans ne s’improvisent pas. Ils ont été préalablement réalisés sur Sketchup. Les assemblages moisés de notre maison sont constitués de trois couches de bois de 45 mm d’épaisseur.
Sur l’image de gauche ci-dessus, on peut voir qu’une bonne réalisation du montage peut être garantie par la mesure des diagonales.
Sur l’image de droite, on peut voir que les couches 1 et 3 sont identiques. Elles viennent comprimer la couche 2. L’ensemble est d’abord vissé, puis cloué une fois monté. Les jambes de force sont boulonnées aux extrémités. Tous les poteaux de la maison font 14 cm d’épaisseur environ. Les poutres à destination du toit en font 20.
Toujours sur l’image de droite, on peut voir de très faibles cotes de 4 ou 6 mm. Ce sont les pentes qu’il nous a fallu réaliser sur les nombreux des morceaux à assembler pour respecter la pente du toit : 2,5 % environ.
Les deux images ci-dessous permettent de comprendre comment cacher les vis d’assemblages.
La progression du gros œuvre peut être suivie ici.